Comment perdre du poids?
Définir notre rapport à l'alimentation
Avant de débattre de la perte de poids, il peut être bon de se demander comment celui-ci a fini par devenir problématique ; en d’autres termes, cela pourrait se résumer par ces deux questions : quels sont les facteurs qui m’ont amené à en prendre et quels sont ceux qui, aujourd’hui, me poussent à vouloir en perdre ?
Le fait de grossir est multifactoriel et dépend essentiellement de notre rapport à l’alimentation (qui comporte toujours une dimension biologique, une autre psychologique et une autre socio-culturelle) et de notre mode de vie.
Les notions d'appétit et d'appétence
Manger recoupe deux notions, celle d’appétit et d’appétence : c’est-à-dire j’ai faim et cette faim, en définitive, est toujours faim de ceci ou de cela.
Voilà donc deux niveaux possibles de dérégulation qui, souvent, finissent par s’influencer l’un l’autre : notre alimentation actuelle nous amène à consommer des aliments très caloriques, à indice glycémique élevé, qui, au lieu de repousser la faim, l’attisent bien au contraire.
Perdre du poids implique donc inévitablement de revoir son alimentation, non pas en jouant directement sur le facteur de la faim (en se restreignant exagérément avec le risque d’une fonte musculaire et d’une baisse du métabolisme de base, ou en sautant des repas tout au long de la semaine) mais en mettant l’accent sur la qualité de ce qui est mangé ce qui aura presque automatiquement pour vertu de corriger les quantités !
L'activité physique, votre allié
Evidemment la sédentarité ayant pour conséquence une mauvaise condition physique influe également sur notre prise de poids :
- bilan des apports et dépenses caloriques régulièrement excédentaire,
- métabolisme de base peu élevé (consommation calorique du corps au repos),
- faible capacité du corps à stocker du glucose autrement que sous forme de graisse.
L’activité physique s’avère donc l’allié incontournable pour une perte de masse grasse !
Quelle activité physique faire pour perdre du poids ?
Mais quelle activité physique ? Pour quelle intensité ?
On peut souvent lire que pour consommer les graisses excédentaires, il existe une zone spécifique d’intensité de l’effort dans laquelle le carburant privilégié du corps puiserait dans les lipides, induisant par là même que tout effort visant la perte de poids devrait se situer dans cette zone. Pourquoi pas, mais ce fait cache cet autre qui démontre qu’à haute intensité, certes moins de lipides sont consommés en valeur relative par rapport aux glucides mais bien plus en valeur absolue ! On dépense beaucoup plus d’énergie et donc beaucoup plus de lipides.
Oublions donc cette notion de lipoxmax.
L'importance de l'alternance d’exercices courts et intenses, suivis d’une brève récupération
Oui, mais la même littérature préconise souvent une durée de l’effort dépassant les 40 minutes. Mais comment maintenir une haute intensité d’effort, et ce, en continu, pendant plus de 40 minutes ? Le problème est que cette idée de durée idéale est également fausse, on sait pour l’heure qu’un cap est franchi dans l’utilisation préférentielle des graisses à partir d’un effort supérieur à deux heures. En règle générale, le corps utilise les graisses circulantes dès le début de l’effort et mobilise celles stockées lorsque la durée de celui-ci dépasse 15 minutes ; une fois celui-ci terminé, les graisses ne sont pas immédiatement stockées à nouveau, bien au contraire, et participent à la reconstitution des réserves glycogéniques des muscles.
Pour conclure, l’activité physique idéale pour perdre du poids, plus encore dans le cadre d’une remise au sport, est celle travaillant selon les principes de l’interval training à haute intensité (alternance d’exercices courts et intenses, suivis d’une brève récupération) qui permet de constituer un volume important de travail en un minimum de temps par le biais d’exercices variés bien plus ludiques et bénéfiques qu’une course linéaire sur tapis.
L'entrainement à haute intensité stimule la libération d'hormones
L’entrainement à haute intensité stimule la libération de diverses hormones qui favorisent la fonte du tissu graisseux ou encore la prise de masse musculaire essentielle pour augmenter le métabolisme de base ! Pour la sécurité du pratiquant, leur mise en œuvre et leur adaptation en fonction de l’état de forme de celui-ci nécessitent l’aide d’un coach diplômé !
Pour en savoir plus sur le HITT
Ne pas vous fiez aux images
Une dernière remarque pour finir : il est bon de savoir que les modèles qu’il nous est proposé d’admirer (à défaut de pouvoir leur ressembler) ont bien souvent suivi pour leur séance photo un régime spécifique assez drastique tout le mois la précédant, sont recouverts d’un maquillage sur tout le corps avant que leur image subisse d’autres transformations numériques. Bref, ce que l’on voit n’existe pas toujours, c’est du spectacle.